Bilan de mon voyage de deux semaines dans le nord du Maroc
Cet article bilan de mon voyage de deux semaines dans le nord du Maroc n’était pas du tout prévu au départ. J’ai décidé au dernier moment de le rédiger de mon voyage de deux semaines dans le nord du Maroc afin d’homogénéiser les séries d’articles et de clore celle-ci comme il se doit. Je donnerai moins de détails sur les transports que lors de ma série d’article sur le sud du Maroc, car je n’ai été que de grande ville en grande ville, ce qui a par conséquent simplifié les déplacements. Je signalerai tout de même le côté bien pratique du train qui relie Rabat à Tanger, ça va plus vite que le taxi. Et il part à l’heure !
Mes ressentis durant mon voyage
Ils sont tout d’abord assez communs avec ceux de mon voyage dans le sud du Maroc. Effectivement, c’est tout le Maroc qui permet le dépaysement à même pas trois heures d’avion de la France. C’est toujours un bonheur de découvrir les médinas et leurs particularités, qui rendent chaque expérience différente de la précédente. Si la médina de Tanger s’ouvre vers l’océan et est lumineuse, celle de Tétouan est plus secrète et mystérieuse. Alors que la médina de Chefchaouen semble comme un rêve au milieu des montagnes, la médina d’Asilah est un petit royaume artistique au bord de la mer. Bref, il y en a pour tous les goûts !
Il est temps d’aborder les bons et les mauvais points du voyage. Je vais malheureusement reprendre certains points de la série d’articles précédente, car certaines choses n’ont pas changé.
Les bons points du voyage
Le dépaysement accessible
C’est sûrement l’un des facteurs qui explique la popularité du Maroc comme destination pour les vacances de touristes européens : le Maroc permet l’immersion dans une autre culture, des paysages différents, et à quelques heures d’avion. Si on y ajoute le beau temps et les prix moins élevés qu’en France, le voyage ne présente pas de difficulté particulière.
Les paysages du Nord
J’avais beau être dans le même pays, les paysages du nord sont très différents de ceux du sud. Normal me direz-vous : 575 km séparent Marrakech de Tanger ! J’ai beaucoup aimé les paysages de campagnes qui sont un peu plus colorés que le désert, mais j’aimais aussi découvrir les anciens ksours pendant les trajets de bus lors du premier voyage. Un plaisir que je n’ai pas eu cette fois, puisqu’il n’y en a pas dans le nord du Maroc.
Chefchaouen
J’ai adoré cette ville, voilà tout !
Les mauvais points du voyage
La nourriture
C’est le domaine qui s’est complètement dégradé par rapport à la dernière fois. Si j’ai bien envie de louer les plats marocains, encore faudrait-il que j’en eût manger ! Bon, en cherchant bien (ou en cuisinant soi-même, ce que je me suis résolu à faire), on trouve, mais je n’ai pas compté le nombre de tacos que j’ai vus dans les rues… Dans le sud du Maroc, j’ai fait une overdose de tajine, mais au moins c’était cohérent avec le fait que je sois au Maroc. Je constate malheureusement que ce ne sont pas que les villes françaises qui sont envahies de tacos, kébab et burgers. Les marocains sont comme de nombreux français : ils veulent manger pour pas trop cher. Et s’ils veulent manger un couscous, je suppose qu’ils n’ont aucun mal à le manger chez eux, ce qui explique qu’il n’y ait pas tant de restaurants marocain que ça.
L’insistance de certaines personnes
Qu’est-ce que je pourrais rajouter par rapport à ce que je disais dans l’article sur Tétouan ? C’est juste super pénible…
Le manque de randonnée et de campagne dans mon programme
C’est un point spécifique de mon voyage, plutôt que du nord du Maroc . Je ne suis pas assez sorti des grandes villes, et c’est quelque-chose que j’aurais aimé faire davantage, afin de découvrir les particularités de la campagne et des montagnes du nord du Maroc. Surtout que j’avais trouvé une randonnée sympa de quatre jours sur un guide. Ce sera pour une prochaine fois !
Une rétrospective sur le voyage
Découverte de Rabat
Étant donné que j’arrive à l’aéroport de Rabat, j’en profite pour visiter un peu la ville durant la journée suivante. En plus de visiter des musées que je n’avais encore jamais vus, je complète ma précédente visite avec la tour Hassan et l’intérieur de la cathédrale de Rabat. J’aime bien cette ville qui représente une douce entrée en la matière pour la suite. De plus, depuis que j’ai découvert l’Art déco durant mes promenades parisiennes, je me plais à en découvrir aussi ici.
Pour la petite anecdote, j’avais oublié de publier l’article sur Rabat lors de ma précédente série d’articles sur le Maroc ! Finalement, comme celle-ci était consacrée au sud du Maroc et que j’ai ensuite visité le nord, ce fût un oubli sans conséquence.
Visite de Tanger et de sa médina en hauteur au-dessus de la mer
Tanger, je ne l’avais vue que dans un film marocain (dont je ne me souviens plus du titre). Intéressante médina blanche dans laquelle on imagine l’animation qui devait y régner au début du XXe siècle, alors que Tanger voyait passer les diplomates d’Europe et d’Amérique. Il ne faut pas avoir peur des pentes, car ça grimpe pour aller jusqu’à la kasbah !
Se perdre dans la médina de Tétouan
La médina de Tétouan est vraiment très différente. Si à Tanger on prend de la hauteur, nous sommes entre les montagnes à Tétouan. Si la médina de Tanger était lumineuse, celle de Tétouan a beau avoir les mêmes murs blancs, nous sommes dans un labyrinthe assez sombre, assez secret. Il y a moins de sites particuliers à voir, mais d’intéressantes découvertes d’art dans les musées, ainsi qu’une chasse au Dar el-Oddi, ce beau riad qui récompensera de ses couleurs le visiteur qui parvient jusqu’à lui. Un véritable jeu de piste ! A l’extérieur, on découvre des bâtiments à l’architecture espagnole, un autre élément d’intérêt. Cependant, j’ai un peu été agacé par l’insistance de certaines personnes. Cela fait que sur certains aspects, je n’ai pas trop apprécié la visite. Mais cela va beaucoup mieux quand on s’éloigne de la place Moulay al-Mehdi et de l’avenue qui la relie au Palais Royal.
Voir la vie en bleu dans la médina de Chefchaouen
Une étendue bleue dans la montagne… Ce n’est pas un oasis du nord, mais la médina de Chefchaouen. Une couleur qui fait tout le charme de cette médina perchée au milieu des montagnes du nord du Maroc. J’ai adoré m’y promener, et mon seul regret est de ne pas avoir été me promener davantage dans les alentours. Belle découverte des cascades d’Akchour et du pont de Dieu, à quelques kilomètres de la ville.
Rapide passage à Al-Hoceïma
Pas grand chose à voir, mais de beaux paysages sur la route. Pour plus d’informations, se référer à l’article précédent.
Une visite entre les arts d’Asilah et les ruines romaines près de Larache
Le voyage se termine par la visite de deux villes : Asilah et Larache. Tout d’abord, la médina d’Asilah est le royaume des artistes qui ont peint ses murs. On en a vite fait le tour, mais la découverte permet de se reposer avant la fin des vacances. Il est possible de rejoindre Larache, à côté de laquelle se trouvent les ruines romaines de Lixus. J’avais raté les ruines de Volubilis, près de Meknès, et ai donc découvert celles-ci avec plaisir ! Une fin en douceur, car une journée aurait largement suffi pour Assilah.
Quelques chiffres pour faire le bilan de mon voyage dans le nord du Maroc
Nous allons maintenant parler d’argent. Deux semaines de voyage au nord du Maroc m’ont coûté 537.5€, sans le billet d’avion. Je crois me souvenir que j’avais payé celui-ci aux alentours de 270€, ce qui fait donc un total de 800€ pour deux semaines de vacances, ce qui est très correct. Surtout quand je pense à mes dernières vacances en Europe (mais c’est le sujet de prochains articles !).
Comme pour le voyage précédent, j’ai réalisé deux graphiques, qui présentent les dépenses journalières pendant le voyage, ainsi que les dépenses par catégorie.
Quelques photos
Le mot de la fin
Quel plaisir de découvrir le nord du Maroc, dont la diversité des médinas complète la collection déjà bien fournie de celles du sud du Maroc ou de la médina de Fès et celle de Meknès. Les paysages sont très différents, et cela présente le principal intérêt de changer de zone géographique.
Bien que j’aie beaucoup aimé ce voyage, je suis moins enthousiaste qu’à la fin de mon voyage dans le sud du Maroc. Cela est dû au fait que j’ai l’impression au Sud d’avoir plus découvert le pays en profondeur que durant ce voyage au nord, où j’ai plus voyagé de ville en ville. En effet, je n’ai finalement pas passé de temps dans la campagne, comme ça a pu être le cas dans les gorges de Todra ou les gorges du Dadès, ou dans la palmeraie de Skoura. Cela se voit dans les articles, dans lesquels je n’ai pas présenté de sujets de société comme j’avais pu le faire avec la disparition des kasbahs.
Finalement, je trouve que les articles se sont plus limités à présenter les différentes villes visitées. Forcément, ils reflètent ce que j’ai fait durant le voyage ! Mon séjour étant plus court, il ne m’a pas laissé le temps de sortir des villes. J’espère pouvoir le faire la prochaine fois. Cependant, il faudra attendre pour découvrir cela dans les articles car de nombreuses publications d’articles concernant d’autres voyages (ou d’autres villes) sont programmés !