Visiter Essaouira la bien conçue et ne rien rater
Mon voyage commence près de l’océan, à Essaouira. Encore loin du désert, je prends un bon bain d’air marin. Essaouira n’est pas un port moderne où règne la frénésie de l’arrivage de marchandises en provenance du monde. En effet, elle a conservé une ambiance de village de pêcheurs que parcourt un vent marin, favorable aux mouettes à l’affut des nouveaux arrivages de poissons. Les touristes semblent également apprécier le calme de la ville. Le calme avant la tempête, l’agitation de la médina de Marrakech et l’ocre du désert.
Pour l’instant, nous n’avons qu’à profiter de cette première visite et découvrir la tout ce qu’il y a à voir à Essaouira. Espérons ne rien manquer !
L’histoire d’Essaouira
De l’Antiquité à la première arrivée des européens
Dès l’Antiquité, le site d’Essaouira est peuplé par les Phéniciens, les Berbères puis les Romains. Au début du XVIe siècle, les souverains marocains, affaiblis, ne peuvent pas empêcher l’arrivée des Espagnols et des Portugais. Dans une extension de la Reconquista, ils s’emparent de territoires côtiers dans tout le pays. En 1506, les Portugais édifient une forteresse et des remparts autour d’un port de commerce. Ils nomment cette ville Mogador. Ce nom évoque un saint régional, Sidi Mogdoul, Mogdoul voulant dire “lieu fortifié”. C’est exactement ce que devient le site aménagé par les Portugais. Mais la résistance de la population locale les pousse à abandonner Mogador, quatre ans seulement après leur arrivée.
Le développement d’Essaouira
Le port n’est fréquenté que par quelques corsaires le temps de réparer leurs navires. Ce n’est qu’au XVIIIe siècle que les sultans marocains commencent à s’intéresser au port de Mogador. Le sultan Mohammed ben Abdellah, qui a installé sa capitale à Marrakech, décide de faire construire à Mogador une ville, afin de disposer d’un port accessible tout l’année et plus proche de sa capitale. Cette ville, au milieu du sable et des vents forts, il la nomme Essaouira, la « bien conçue ». Avec cette ville, il s’agit également de mieux défendre la côte atlantique. Pour ce faire, il fait appel à Théodore Cornut, un élève de Vauban, qui commence les travaux en 1760. C’est à cette époque que le sultan fait construire la sqala.
Essaouira à l’époque moderne
Mogador devient un important centre diplomatique et commercial. En 1844, la France bombarde Mogador, dans le cadre de la guerre franco-marocaine faisant suite au soutien apporté aux combattants algériens par le sultan du Maroc. Le bombardement de Mogador occasionne de nombreux dommages dans toute la ville. Des tribus profitent du désordre pour piller la ville. Le protectorat français constate la poursuite du déclin de la ville au profit de Casablanca, Agadir ou Tanger, dont les ports en eau plus profonde sont mieux adaptés aux navires modernes.
Visiter Essaouira
La sqala du port
Pour visiter Essaouira, mieux vaut se lever tôt. C’est ainsi que le réveil sonne à 7h du matin. Pour ce deuxième jour de vacances, j’admets que j’aurais préféré ne pas me réveiller à la même heure que pour aller au travail… Mais ainsi en est-il des voyages… Je monte dans un taxi en direction du port d’Essaouira. Le taxi me dépose près de la plage et je traverse la place Moulay Hassan. A cette heure matinale, elle est presque déserte. Quelques personnes seulement s’activent pour préparer l’arrivée de la foule. Mais pour l’instant, les touristes dorment. La vie à Essaouira semble être un ballet en trois temps, le premier est le départ des pêcheurs. Le port est juste à côté de la place Moulay Hassan, il suffit de se diriger vers l’océan puis de passer sous la porte.
Un passage au port d’Essaouira
A peine arrivé que l’on me propose déjà une visite guidée. Malheureusement pour lui, j’ai suffisamment (trop ?) préparé mon voyage pour connaître la ville et ce qu’il y a à voir. Et surtout pour savoir que 100 dirhams, c’est beaucoup pour me montrer des barques. Et il y en a tellement dans ce port que ce serait difficile de ne pas les voir !
Les guides officiels ont une carte attestant de leur statut !
Les nombreuses barques bleues sont l’un des symboles de la ville. Elles se ressemblent toutes, mais quelques détails permettent sans doute à leur propriétaire de reconnaître la leur !
Autre symbole de la ville : les mouettes. Il y en a des milliers sûrement. Pas assez pour obscurcir le ciel, mais assez pour qu’elles soient présentes sur toutes vos photos ! Il y a en fait trois populations principales dans Essaouira : les marocains bien sûr, les mouettes, et les chats. Cette dernière population semble en pleine augmentation. La concurrence pour les poissons est rude. D’avance, je vous souhaite bonne chance…
La sqala à proprement parler
Tu parles de la sqala du port, mais tout ce qu’on voit, c’est le port pour l’instant…
Oui, bon, patience. Je n’ai pas de carte de guide moi non plus après tout. Mais ne vous en faîtes pas, nous y arrivons. En se retournant, on voit la sqala du port. Facile ! On reconnaît apparemment bien l’architecture portugaise du XVIe siècle. En tout cas, quand j’ai envoyé des photos de l’édifice, plusieurs personnes ont cru que j’étais au Portugal !
Et là, vous avez deux choix : assister au lever du soleil ici, ou à la sqala de la médina. Mais étant donné que celle-ci n’ouvre pas tout de suite, le premier choix est sûrement le plus judicieux.
Pensez à regarder les horaires du lever et du coucher du soleil pour faire votre choix ! D’ailleurs, ce conseil restera valable plus tard.
Le premier jour, j’ai assisté au coucher du soleil près de la sqala du port. Le temps de prendre des photos, il était trop tard pour me rendre à la sqala de la médina pour continuer à y admirer le coucher du soleil. Mais pas de problème, je m’y suis rendu le lendemain !
Chose importante à noter également : la sqala du port se visite. Pour 60 dirhams (25 pour les moins de 12 ans), il est possible de parcourir cette partie des remparts. L’entrée devrait sûrement être mieux mise en avant, car je l’ai ratée !
La sqala de la médina
La sqala de la médina est le deuxième édifice défensif caractéristique de la ville, datant du XVIIIe siècle. Pour le trouver, il suffit de retourner sur la place Moulay Hassan, de la traverser et de tourner à gauche après la banque. Un chemin étroit longe les remparts, et on y trouve de nombreuses boutiques. Il y a deux choses à voir dans la sqala de la médina : une partie se trouvant sur les remparts et sur laquelle on trouve de nombreux canons d’époque (il y en a dix-neuf) et un bâtiment un peu bizarre de premier abord. Vous l’avez peut-être reconnu : c’est ici que Daenerys fait l’acquisition de son armée d’Immaculés dans la saison 3 de Game of Thrones. Les remparts d’Essaouira, et plus précisément la sqala de la médina, ont servi pour représenter Astapor.
A neuf heures, le deuxième acte du ballet d’Essaouira débute. Les boutiques ouvrent, de même que les endroits à visiter, et les touristes commencent à arriver.
Quant à moi, j’achève la visite alors que se termine le lever du soleil. Il y a donc encore beaucoup de temps pour visiter la ville. Cependant, je vous conseille de venir ici assez tôt, quand les touristes ne sont pas encore très nombreux. A moins que vous ne soyez encore devant le port, après tout, on ne peut pas être partout ! Revenez ici en fin de journée pour assister au coucher de soleil. A vrai dire, vous aurez à ce moment-là aussi le choix entre y assister depuis les murs près de la sqala de la médina ou depuis le port. Cruel dilemme que je vous laisse trancher… A noter que pour la première option, vous devrez composer avec les horaires : de 9h à 17h30.
Visiter la médina d’Essaouira
La médina d’Essaouira n’a rien d’un labyrinthe, et c’est d’ailleurs son agencement réfléchi qui lui a donné son surnom de “bien-dessinée”. Elle est organisée autour d’un axe principal, l’avenue Oqba Ibn Nafiaa, se prolongeant sur l’avenue de l’Istiqlal, où se concentre la plus grosse partie de l’activité. Les touristes y sont nombreux, surtout dans la zone autour de la place Moulay Hassan. Il faut dire que c’est dans cette zone que se concentrent la plupart des magasins. A mesure que l’on s’éloigne de la plage, les immeubles pour les habitants de la ville remplace les magasins dans la médina. C’est à partir de l’avenue de l’Istiqlal que nous rejoindrons les principaux sites à voir dans la médina.
L’avenue de l’Istiqlal
C’est la rue la plus animée de la médina, dans laquelle vous trouverez de nombreux magasins. Elle débouche sur une mosquée et longe les remparts de la médina dans sa partie proche de l’océan.
Alors que je m’approche de l’océan, un vendeur m’interpelle. Il a beau être sénégalais, il a déjà tous les talents de marchandages des vendeurs marocains. D’ailleurs, il n’est pas le seul africain subsaharien à vendre des produits sur le bord de la rue. On retrouve les mêmes sur la place Jemaa el-Fna, à Marrakech.
La place Moulay Hassan
C’est la place la plus animée de la ville. J’y suis allé le midi pour manger. Côté port, on trouve de nombreuses gargotes proposant toutes la même chose : des poissons, des crevettes, des crabes, des homards… Il faut dire qu’à Essaouira, vous êtes sûrs d’avoir des produits frais. D’ailleurs, ils sont encore vivants. Il n’y a qu’à attendre que le repas soit grillé, pendant que le nuage de mouettes continue de parcourir le ciel et que les chats attendent leur heure.
Le soir, le troisième acte clôt la cérémonie. Les musiciens remplacent les pêcheurs et donnent au lieu une ambiance décontractée, un peu hippie. Les mouettes quant à elles continuent leur ronde incessante à la recherche des derniers poissons abandonnés sur le port.
La synagogue Sion Attias
Depuis l’avenue de l’Istiqlal, la rue El-Attarine mène aux deux musées d’Essaouira. Le plus proche de l’avenue est la synagogue Sion Attias (première à gauche après le croisement avec la rue Sidi Mohammed Ben Abdallah). Dit comme ça, ça paraît simple. J’utilisais Google Maps, dont le seul intérêt a été de me faire découvrir de nouvelles ruelles de la médina. Je l’ai complètement perdu ! Cette synagogue du XIXe siècle accueille une exposition sur la communauté juive, rappelant qu’elle fût importante à Essaouira, jusqu’au milieu du XXe siècle.
Le musée Sidi Mohammed Ben Abdullah
Pour 60 dirhams, vous pourrez visiter ce musée qui présente la région d’Essaouira, son artisanat, sa géographie. Il contient également des objets berbères comme des bijoux ou des instruments de musique ainsi que des objets de la population juive de la ville. Des panneaux expliquent ce qui est exposé dans chaque salle.
Les objets artisanaux souiris (d’Essaouira) présentent un mélange de styles issu du mélange historique de communautés vivant dans la ville.
Compter une heure de visite environ.
La plage d’Essaouira
Essaouira étant une ville côtière, on y trouve une plage, située au sud de la ville. Il y a du sable, des vagues, l’océan… C’est la dernière du voyage ! Et la seule, c’est pour ça que j’en parle.
Se promener dans la médina
Plus organisée que celle de Marrakech ou Fès, il n’y a pas trop de risques de se perdre dans la médina d’Essaouira. Au retour de mes visites lors de la deuxième journée passée dans cette ville, j’ai pu m’y promener. La vieille ville d’Essaouira n’est finalement pas très grande, on en fait vite le tour.
Un atelier de production de tapis
En s’éloignant de l’avenue de l’Istiqlal, il y a moins de magasins. Je trouve cependant un magasin et atelier de tapis. Les deux personnes à l’intérieur sont en plein travail. J’entre pour regarder. L’homme installé en bas utilise un grand métier à tisser sur lequel des fils sont tendus. Ils permettent de tenir les fils du futur tapis, qu’il rabat contre les autres grâce à une autre partie de la machine. Mes explications n’étant sûrement pas très claires, voici une vidéo du processus. J’en profite pour parler un peu avec lui.
Cela fait cinquante ans qu’il exerce ce métier avec passion. Après un demi-siècle d’exercice, j’espère bien que ça lui plaît ! Il lui faut une journée pour confectionner un tapis qu’il vend 300 dirhams. Parmi ses clients, des touristes mais aussi (surtout) beaucoup d’hôtels et de riads qui passent des commandes. Concernant la production industrielle, en usine, ne va-t-elle pas faire disparaître les ateliers comme le sien ? Il ne pense pas, car les productions sont différentes. Comparer les deux serait pour lui comparer un tableau avec une photographie. Certes, les tableaux existent toujours, mais plus dans les musées et sont bien moins démocratisés que les photos dans les foyers des personnes non initiées…
En revanche, si avant il y avait de nombreux candidats pour exercer ce métier, ils sont maintenant plus difficiles à trouver. Le principal obstacle semble être le temps d’apprentissage, qui nécessite de commencer jeune, trop jeune pour pouvoir terminer ses études, à une époque où celles-ci sont de plus en plus importantes pour trouver un travail. Il est donc inquiet quant à la poursuite de son activité après son départ à la retraite. Ses fils ne souhaitent pas continuer après lui.
Un atelier de confection de pain
Plus loin, j’entre dans une boulangerie. A gauche, après l’entrée, de nombreuses rondelles de pâte attendent d’être placées dans le four où elles deviendront ces pains ronds consommés à tous les repas. C’est en effet ce pain qui sert de fourchette ! L’atelier produit entre huit cent et mille pains par jour, vendus à un dirham chacun. A première vue, ça paraît être une belle somme, mais elle doit être partagée entre les cinq employés travaillant dans l’atelier. Il faut également que les ventes permettent de rembourser les matières premières et la location de l’atelier. Et la gérante doit sûrement prendre une part plus importante.
La musique à Essaouira
Il n’y a pas que sur la place Moulay Hassan que vous pourrez écouter de la musique. A la fin du mois de juin, le festival gnaoua se déroule pendant quatre jours. Cette musique est un syncrétisme de musique d’Afrique subsaharienne, de blues et de jazz. En octobre, le festival Moga rassemble des musiciens électro tandis qu’à la fin de ce même mois, c’est la musique et les danses andalouses qui sont à l’honneur.
Découvrir la production d’argan dans la région d’Essaouira
L’argan est une production phare de la région d’Essaouira. J’ai donc consacré ma deuxième journée dans cette ville à la visite d’une coopérative produisant différents produits à base d’argan.
Mais en fait, qu’est-ce que c’est, l’argan ?
Un peu d’agronomie
Les noix d’argan sont les fruits d’un arbre : l’arganier. Cet arbre, endémique du Maroc, est exploité pour ses fruits dont on extrait de l’huile. La production d’huile d’argan va servir à faire des savons, des gels douche, et bien sûr… de l’huile !
L’arganier, nous l’avons dit, est un arbre. Il n’est pas bien haut, seulement quelques mètres, afin de faciliter la récolte. La production de fruits s’élève à environ 8 kg par arbre. Dans ces fruits, on trouve des noix. Et dans les noix, on trouve des amandes, deux ou trois. Ce sont ces amandes qui vont permettre d’obtenir l’huile. Malheureusement, je ne sais pas quelle quantité d’amandes il faut pour obtenir un litre d’huile. Après des recherches sur internet, les sources divergent. 6kg par-ci, 38 kg par-là, ou encore 100kg !
Il existe de nombreuses coopératives d’argan dans la région, certaines se trouvent même dans la médina d’Essaouira. J’ai choisi de me rendre dans le petit village de Tidzi, où on trouve l’une d’elle.
Il ne s’agit pas du Tidzi indiqué sur Google Maps ! En effet, ce dernier se trouve entre Marrakech et Ouarzazate. C’était un peu loin pour une petite visite d’une journée. C’est un autre Tidzi, situé à une demi-heure d’Essaouira en grand taxi.
Visite d’une coopérative d’argan
Une fois arrivé, je constate que la coopérative est fermée, et n’accueille donc pas les touristes ! A cause du Covid-19, les coopératives manquent de moyens pour employer les femmes qui confectionnent les produits à base d’argan. Car oui, ces coopératives emploient exclusivement des femmes, et elles ne manquent pas de le préciser. On ne compte pas les « coopératives féminines d’argan » sur la route. Signe d’une avancée sociale pour les femmes ou signe que les marocains ont compris que le sujet tenait à cœur des européens ? Le travail de l’huile d’argan était réalisé par les femmes bien avant l’apparition de ces coopératives, qui ne font qu’institutionnaliser ce fait. D’après un passager du taxi que j’ai pris pour me rendre dans ce village, certaines coopératives « exploitent » les femmes des villages.
Revenons à notre visite, ou plutôt notre tentative de visite. Une femme présente à l’accueil m’explique un peu la production d’huile d’argan et me fait voir les bâtiments. Ces derniers sont vides, il est difficile d’imaginer le travail qui s’y déroule en temps normal. Désormais, seul le concassage des noix d’argan est réalisé par les femmes. Le reste de la production est industrielle et s’effectue dans des usines. De même dans les champs, la plantation de nouveaux arbres est mieux maîtrisée mais elle est récente : un peu plus de vingt ans !
Le principal problème est la trop forte récolte, qui laisse trop peu de graines tombant au sol pouvant donner de nouveaux arbres pour remplacer les arbres morts ou malades, et la pression des chèvres sur les jeunes plants. Il faudra sûrement aussi penser au stress hydrique, quand l’eau viendra à manquer.
Circuler à Essaouira
Un trajet en petit taxi coûte 10 dirhams, un peu moins si vous n’allez pas loin. J’ai par exemple pris le taxi pour 8 dirhams pour des courses entre mon hôtel et la médina. 10 dirhams est en tout cas le prix pour vous rendre à la médina depuis la ville nouvelle, par exemple depuis l’agence CTM. Mais comme toujours, le compteur fait foi !
Des bus relient Essaouira à Rabat, Casablanca, Marrakech, Agadir… CTM et Supratour sont les deux compagnies principales. J’ai pris la première pour faire le trajet entre Rabat et Essaouira. Le trajet a duré huit heures, pour parcourir les 457 kilomètres, et m’a coûté 210 dirhams (200 dirhams pour la place, 10 dirhams pour le sac à dos en soute). Il faut donc prévoir la journée ! Si Rabat était un choix cohérent vis-à-vis des visites que je souhaitais faire en fin de voyage, je ne saurais que vous conseiller de privilégier l’aéroport de Marrakech si vous comptez faire un voyage entre Essaouira et Merzouga, tel que celui que j’ai fait.
A ne pas manquer
Difficile de faire une liste des choses à ne pas rater sans englober l’ensemble des endroits dont il a été question dans cet article. Un jour est suffisant pour tout faire. Si vous êtes vraiment très pressés, concentrez-vous sur la sqala du port et la sqala de la médina, tout en faisant un petit tour dans la médina, sans visiter les musées.
Le mot de la fin
Essaouira dispose de quelques sites intéressants à visiter. Bien qu’ils ne concurrencent pas les merveilles architecturales que l’on trouve à Marrakech, c’est surtout l’ambiance générale de la ville qu’on appréciera. Deux jours sous les alizées m’ont permis de bien décompresser de mes longues semaines de travail. Deux jours de calme avant l’entrée dans le désert à Marrakech, et surtout dans l’animation de la médina, avec les rabatteurs et autres joyeusetés de cette ville.
Pour terminer cet article, un petit coucher de soleil !
6 réflexions sur « Visiter Essaouira la bien conçue et ne rien rater »
Bon article ! Ca me donne envie de visiter Essaouira.
Pas mal les références dans les légendes des images, il y en avait une que j’ai mis du temps à trouver !
Merci. Je suis content que quelqu’un les ai remarquées !
Article très intéressant et bien écrit. Cela me donne envie de retourner à Essaouira en suivant ton article ! Bravo
Merci beaucoup ! N’hésite pas, il y a un festival de musique le mois prochain d’ailleurs.
Un Pays magnifique et très accueillant,
Ce sont vraiment deux adjectifs qui reviennent souvent quand j’entends/je lis quelqu’un décrire ce pays. A raison !